La bière, ce n’est pas seulement ce délicieux breuvage que vous savourez le plus souvent possible à la terrasse d’un café avec vos copains ou vos collègues, ou encore que vous sirotez dans la tranquillité de votre salon, devant votre télé. C’est aussi le fruit d’un équilibre harmonieux entre malt, houblon, eau et levure, dont la recette officielle est considérée comme un bien national – pensez qu’en Belgique, la bière est même devenue, cette année, patrimoine immatériel de l’humanité… Eh oui, nos gouvernements ne plaisantent pas avec la bière !
En réalité, le nouveau décret, qui deviendra effectif le 1er janvier 2017, est une reconnaissance des nouvelles méthodes de production des bières locales, sans cesse obligées de se réinventer pour faire face à la concurrence.
Bonne nouvelle, donc, pour tous les brasseurs de France et de Navarre : les épices ou herbes aromatiques dont ils se servaient déjà pour personnaliser le goût de leur cervoise et en faire un cru unique font désormais partie intégrante de la recette officielle de la bière, à condition de ne pas en modifier le goût outre mesure. Idem pour d’éventuels mélanges avec de l’alcool, tolérés, mais pour un résultat final ne dépassant pas 0,5% de volume alcoolisé.
En gros, en dehors de ces limitations, un ingrédient essentiel vient d’apparaître dans la recette de la bière : l’inventivité, et en bonne dose, s’il vous plaît ! On a comme dans l’idée que les brasseurs ne seront pas les seuls à s’en réjouir… les buveurs aussi !